
L’APPROCHE SYSTEMIQUE
L’anthropologue Grégory Bateson contribue à la naissance de l’approche systémique. «Bateson ne s’est pas demandé pourquoi cette personne-ci se comporte de manière folle. Il s’est demandé dans quel système humain, dans quel contexte humain, ce comportement peut faire du sens. » (Elkaïm, 1995, p. 161)
L’approche systémique est un point de vue qui considère l’individu dans sa relation aux différents systèmes auxquels il participe.
Système du grec systema qui signifie ensemble organisé.
Le système est donc un ensemble d’éléments interdépendants, c’est-à-dire liés entre eux par des relations telles que, si l’un est modifié, les autres le sont aussi, et par conséquent tout l’ensemble est transformé.
La théorie systémique postule l’importance de l’environnement dans la construction du sujet -Environnement lui-même constitué de différents systèmes-
La finalité d’un système : Il n’existe pas par hasard, il a un but
Sa complexité est due à la grande variété des composants du système, la difficulté à dénombrer tous les éléments du système, la grande variété des liaisons possibles.
Un système fait émerger des éléments qui ne sont pas contenus dans les éléments qui le constituent.
La spécificité d’un système est de se pencher sur un TOUT, de ne pas se contenter d’isoler des phénomènes, les disséquer, les décomposer uniquement mais voir comment ce TOUT interagit avec les autres systèmes.
Communication posée par l’école de Palo Alto selon laquelle, entre autres principes :
Il est impossible de ne pas communiquer (ignorer est déjà donner une forme de réponse)
Il existe deux niveaux de communication, l’implicite et l’explicite
L’intervenant s’intéresse aux règles de vie, aux processus de rétroactions, aux buts recherchés, aux mécanismes d’équilibre et aux pressions vers le changement. Il observe les modalités de communication, la congruence, le niveau de différenciation et d’engagement au sein du système. Il s’intéresse au niveau de remise en question permis, à la flexibilité des rôles ainsi qu’à leur degré d’adaptation à l’état actuel du système.
Ainsi quand on analyse une situation, on va l’analyser dans sa totalité en gardant à l’esprit ceci: le comportement d’un individu est la conséquence du fonctionnement du système et non l’inverse.
Très belle illustration de ce propos en lien
https://everlaab.com/approche-systemique/
Je vais vous raconter l’histoire du parachutage de chats sur l’île de Borneo 1
https://www.youtube.com/watch?v=17BP9n6g1F0
Chaque système tente d’établir une méthodologie de fonctionnement en vue d’une efficacité optimale. Mais, chaque système étant une construction humaine, donc limitée, comporte des incohérences et des limitations. Plus un système est riche, plus il contient en lui-même ses propres modes d’évolution et de résolution des problèmes. Un système « pauvre » est victime d’entropie, d’inertie et finit dans un état statique. Cependant, même un système riche et complexe peut être source de dysfonctionnements : plus il est fermé (vers l’extérieur), plus il risque de répéter à terme les mêmes séquences : mêmes discussions de famille, mêmes types de rapports entre collègues, mêmes dialogues stéréotypés dans le couple. Il finit par tourner « en rond », s’ankylose, s’atrophie et donne l’impression d’être « prisonnier ».
De l’intérêt d’un regard extérieur au système en la personne du coach.