L’intelligence émotionnelle (IE) est la capacité à utiliser les émotions et les sentiments.
Les travaux de Salovey et Mayer ont fait apparaître au début des années 1990 les premières études sur l’Intelligence émotionnelle (IE).
Pour eux, dans les premiers temps de leurs recherches, l’intelligence émotionnelle se définissait comme « une forme d’intelligence qui suppose la capacité de contrôler ses sentiments et émotions et ceux des autres, à faire la distinction entre eux et à utiliser cette information pour orienter ses pensées et ses gestes« .
Ils sont ensuite revenus sur cette définitions pour donner celle généralement acceptée à savoir que l’intelligence émotionnelle désigne « l’habileté à percevoir et à exprimer les émotions, à les intégrer pour faciliter la pensée, à comprendre et à raisonner avec les émotions, ainsi qu’à réguler les émotions chez soi et chez les autres » (Mayer & Salovey, 1997)
Le psychologue et journaliste scientifique Daniel Goleman s’est intéressé très tôt aux travaux de Solevey et Mayer. Il a commencé ses propres recherches dans le même domaine et a écrit « L’intelligence émotionnelle » (en 1995).
Dans le modèle de Goleman, quatre concepts principaux sont développés:
– La conscience de soi
– La maîtrise de soi
– La conscience sociale
– La gestion des relations
Qu’englobent ces concepts ?
La conscience de soi :
C’est la capacité à comprendre ses émotions, à reconnaitre leur influence et à les utiliser lors de nos prises de décisions.
Pour cela il est nécessaire d’écouter son corps, comprendre les causes des émotions, ne pas confondre émotions et actions, sentiments et pensées, connaitre ses limites, se remettre en cause, éviter de se mentir.
La maîtrise de soi:
Elle consiste à maîtriser ses émotions, ses pulsions et à s’adapter à l’évolution des situations.
Cela demande de dominer sa frustration, sa colère, sa tristesse, son anxiété, son impulsivité. Egalement d’assumer la responsabilité de ses décisions et actions, exprimer ses craintes et sentiments avec assurance.
La conscience sociale:
Cela englobe la capacité à détecter et à comprendre les émotions d’autrui et à y réagir. On peut parler d’empathie.
Savoir écouter l’autre, poser les bonnes questions, admettre sa perception différente des choses, reconnaitre chez lui ce qui est émotionnel ou réfléchi seront des points incontournables.
La gestion des relations:
Pour Goleman, il s’agit de « la capacité à inspirer et à influencer les autres tout en favorisant leur développement et à gérer les conflits ». Il est donc utile de faire preuve de finesse et d’adresse dans la communication, d’adaptabilité aux nouvelles situations, d’esprit de coopération, d’avoir une communication assertive.
L’intelligence émotionnelle pourrait se traduire par : efficacité sociale.
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